lunes, diciembre 10, 2012


Entonces el ángel que devoraba mis entrañas
se detuvo a mirar su obra
y dijo:

- Miserable arcilla, no eres digna de las fauces que te desgarran -

y continuó profanando mi cadáver ante los ojos de Dios.

Entonces el ángel que bebía mi sangre
se detuvo asqueado
y escupió:

- Asqueroso cáliz, no eres digno de los labios que te agotan -

y continuó ultrajando mi cadáver ante los ojos de Dios.

Entonces el ángel que abrazaba mi sexo
se detuvo frenético
y gimió:

- Pestilente cieno, no eres digno del elixir que te baña  -

y continuó lacerando mi cadáver ante los ojos de Dios.

Entonces el ángel que miraba en silencio
tomó mi mano
y susurro:

-Triste engendro desciende conmigo al abismo -
y me libró de  mi cadáver ante los ojos coléricos de Dios.


jueves, enero 19, 2012

Fée captive derrière la vitre
peau pâle sous la pluie noire

yeux qui coupent comme des épines
yeux qui magnétisent mon âme

Fée captive derrière la vitre
lèvres violettes règne votre cadavérique visage 

regards qui fanent comme des rêves
regards qui brûlent comme des flames

Fée diabolique derrière la vitre
mon cauchemar sans espoir

vous dansez violente sur mon ventre
belle papillone du sang
Petite fée du l'arc-en-ciel
vous peignez mes cauchemars de couleurs

bleue, vert et rose

et vous danses papillon
sur les champs de mon enfance

Petite ange du la matinée
vous remplissez ma vie avec des arômes

de café, du le chocolat et du lassagne

et vous voles colibri
sur les  étoiles clignotants

Petite souris du les miettes de pain
vous répandre ma vie avec de la poussière

du l'espoir, d'innocence et de la magique

et vous disparaissez lapin
dans le chapeau du magicien
J'aime vous rever
lorsque les ombres succombent
a l'aube morose

J'aime embrasser votre fantôme
sur les ruines de l'enfer
que tes yeux ont laissé sur mon peau

J'aime me perdre
dans le dédale de votre cheveux
morbide méduse de mes cauchemars

J'aime descendre à votre tombe
fée cadavérique qui avale mon sperme
à chaque regard

J'aime vous oublier
lorsque les étapes de la mort m'ont dit
qui est le temps d'aller